La Finition

Avec les opérations de finition, la reliure d’un ouvrage arrive à son terme. Pour une toile, la finition se fait de deux manières : le contre-collage (toujours avec une charnière) ou la pose de gardes à livre ouvert.

Après une nuit de séchage, le volume est vérifié : titrage, conformité avec la fiche individuelle.

S’il y a une pièce en mouton, celle-ci est vernie. Le volume peut quitter l’atelier.

Pour un cuir la finition se présente différemment.
Pour un demi cuir, celui-ci est « élagué », la partie du cuir, sur le plat du carton est redressée. Une carte forte est coupée et posée, bord à bord avec le cuir.

Un plat de toile ou de papier est placé au bord du cuir, couvrant le carton, avec un rembordement de deux centimètres.
L’ouvrage est ensuite ouvert à plat, cartons retournés.
Un papier est alors coupé et placé à toucher le rembordement. Ce papier à pour but de faire cambrer le carton pour compenser le tirage du cuir et faciliter la fermeture du livre.

Une charnière de toile est fixée dans le mors.

Une garde de couleur est coupée et posée sur la partie inférieure du carton (dimensions légèrement inférieures au livre).
Une autre garde de couleur est coupée et posée sur la première garde du livre (dimension légèrement supérieures au livre).

Après un temps de séchage, le livre est refermé, muni d’un papier fort, entre le livre et le carton (de chaque coté).
Il est ensuite placé en presse, séparé des autres par des AIS bien lisses. Il y reste jusqu’au lendemain.
A sa sortie de presse, le volume est « ébarbé », la garde posée sur la première garde du livre et légèrement débordante, est coupée.
Le volume est vérifié : pose des gardes, titrage, conformité avec la fiche individuelle.
Il reçoit un filet à l’intersection du cuir et du plat.

Le cuir est lavé. S’il s’agit d’un mouton il est verni.

Le volume peut quitter l’atelier.